J'crois que ... ~ Thibaut

J'crois que ...

Thibaut Raster

- Laisse moi faire, et ne t'inquiète pas. Tu ne partiras pas.
- Que ... ?

Enola sauta de la fenêtre sous l'air ébahi de Thibaut. Folle. Oui, c'est ce qu'il pensait d'elle. Et de lui ? Ce qu'il pensait de lui ? Fou. Oui, fou d'amour. Il se donna un petit coup dans la tête et alla voir avec rapidité si sa bien-aimée allait bien. Elle lui fit un petit signe pour lui montrer que oui. Il était soulagé, mais le fut moins lorsque son père la remarqua.
Il lui souffla des vagues "Reviens" "Remonte !". Rien à faire. Il soupira en s'apprêtant à intervenir si quelque chose n'allait pas.
Il savait ce dont son père était capable. Et Enola aussi. Ca allait faire des étincelles, si Enola commençait à contredire son père. Têtes de mules tous les deux !

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J'crois que …

Enola arriva sur les genoux et fit une petite roulade sur la pelouse. Elle commençait à avoir froid, un petit t-shirt ne suffit jamais a Londres. Le père de Thibaut la remarqua. Il avait l'air en colère, presque sur le point de tout détruire. Il s'avança vers elle, la dévisageant. Elle pouvait comprendre, elle était en petit tenue.

- Excuse moi, petite, tu n'aurai pas vu Thibaut Raster ?

- Il ne viendra pas avec vous. Il restera ici.

Enola serra les dents. Elle ne laisserait pas Thibaut partir, coûte que coûte. Le père de Thibaut écarquilla les yeux, puis fronça les sourcils. Elle est au courant... pensa t-il.

- Allez gamine, dis moi ou il est, qu'on en finisse.

Il avait un sourire hypocrite au lèvres. Elle connaissait ce sourire. C'était celui de son père. Quand il allait la chercher, une fois sur quatre, de l'école. Elle savait très bien que derrière ce sourire, se cachait la fureur. La violence.

- Non. Thibaut ne partira pas.

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J'crois que ...

Thibaut Raster

- Excuse moi, petite, tu n'aurai pas vu Thibaut Raster ?
- Il ne viendra pas avec vous. Il restera ici.

Oh oh. Les ennuis commençait. Thibaut avala sa salive. Sa copine était prête à tout pour lui. Il en eu mal au coeur. Ils étaient soudés. Par le coeur. Par l'amour.

- Allez gamine, dis moi ou il est, qu'on en finisse.
- Non. Thibaut ne partira pas.

Oh non. Quand son père prenait cet air, c'est qu'il allait s'énerver. Et quand Enola prenait ce ton, elle aussi aussi s'énervée. Il fallait qu'il intervienne, mais pas tout de suite. Quand ? IL verrait bien. En attendant, il vit que Enola avait froid : en même tant, dans cette tenue .. il soupira.

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J'crois que …

Enola commençait à bouillir malgré la température. Ce regard ne lui faisait plus peur, il la rendait malade. Mais elle ne se laisserait pas décourager pas le père de Thibaut, loin de là. Elle était même prête à le prouver.

- Bon, la mioche, tu vas me le dire ou je demande à quelqu'un d'autres.

Enola déglutit. Il ne fallait pas qu'il demande à quelqu'un d'autres, surtout que la foule commençait à se former autour d'eux.

- C'est moi la fautive dans l'histoire, si je n'avais pas été là dès le début, Thibaut n'aurait pas eue d'heure de colle. C'est moi qu'il faut renvoyer.

Elle parla avec assurance tout en fusillant son adversaire du regard. Si quelqu'un devait partir, c'est elle et lui. Pas Thibaut.

- Monsieur, laissez Thibaut ici. Je l'aime.

Elle avait dit cette dernière phrase en français, pour que lui seul comprenne. Elle grelottait un peu à présent, mais sans que tout le monde puisse le voir. Ou qu'ils puissent voir à l'intérieur de son cœur.

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J'crois que ...

Thibaut Raster

- Bon, la mioche, tu vas me le dire ou je demande à quelqu'un d'autres.
- C'est moi la fautive dans l'histoire, si je n'avais pas été là dès le début, Thibaut n'aurait pas eue d'heure de colle. C'est moi qu'il faut renvoyer. Monsieur, laissez Thibaut ici. Je l'aime.

Thibaut tressaillit lorsqu'elle prononça ces mots. Mais il fut énervé lorsque son père commençait à s'approcher d'elle. Le nageur avait hérité de sa grande taille. Il surplombait la blonde aisément . Il n'aimait pas ça. Il se hissa sur la fenêtre et cria.

-TU LA TOUCHES, JE SAUTE.

Voilà qui était fait. A moins qu'il lui en voulait vraiment, il ne le ferait pas. C'était quand même son père.

-THIBAUT ! TU DESCENDS TOUT DE SUITE ! On a des comptes à régler tous les deux, entre hommes..
-Et si j'ai pas envie ?
-C'est qui c'te gamine dans c'te tenue très vulgaire ?

Il s'en doutait. Il commençait de la même façon que l'année dernière.

-C'est ma petite amie.
Répondit-il tout simplement.

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J'crois que …

Le père de Thibaut s'approcha d'elle à ses mots, et elle soutint son regard. Qu'il la frappe, elle se laisserait faire. Du moment qu'il ne touchait pas à Thibaut... Mais un cri retentit. Un cri qui la figea.

-TU LA TOUCHES, JE SAUTE.

Enola eut un vertige. Il ne devait pas sauter. Elle n'avait rien eue, car elle était habituée à sauter des fenêtres et à marcher sur les toits. Mais si Thibaut faisait un faux pas, elle s'en voudrait tellement ... Elle se retourna vivement vers lui, et le regarda. Il y avait de la rage dans les yeux de Thibaut, de la peur dans les siens. Et si son père voulait sa mort ? Non ... Un homme ne voulait pas la mort de son enfant. Sauf son propre père.

-THIBAUT ! TU DESCENDS TOUT DE SUITE ! On a des comptes à régler tous les deux, entre hommes..

-Et si j'ai pas envie ?

-C'est qui c'te gamine dans c'te tenue très vulgaire ?

C'était elle, la gamine dans la tenue très vulgaire. Elle eut un sourire sarcastique.

-C'est ma petite amie.

Il avait dit ça tout naturellement. A ses mots, Enola eut l'impression d'être dans un rêve. Mais elle était dans la réalité. Et la réalité, c'est que Thibaut allait sauter. Qu'elle pouvait se faire tabasser par un père en colère. Et qu'elle aimait Thibaut ...

- Thibaut, ne saute pas. S'il te plaît.

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J'crois que ...

Thibaut Raster

- Thibaut, ne saute pas. S'il te plaît.
-Il n'y a aucune raison que je saute.

Son père s'était éloigné d'elle, comme il l'avait prévu. Il ne voulait pas la mort de son fils, et il le savait.

-PAPA ! Si tu veux parler, monte.

Le père soupira. Il regarda une dernière fois Enola, puis partit en montant les marches. Thibaut fit un clin d'oeil à Enola.

-Et au fait, Eno ! Joyeux anniversaire.

Il avait dit cela devant presque tout le lycée, car tout le monde s'était attroupé ici. Les élèvres se poussaient pour souhaiter un joyeux anniversaire à Enola, car ils voulait prouver à Thibaut qu'ils étaient sympa et qu'il pouvait entrer "dans la bande". Il lui sourit, alla chercher quelque chose, puis revint. Il avait acheter un joli pendentif à Enola en or avec son prénom dessus. Enola.
Il lui lança le petit paquet en lui criant un "Je t'aime !".

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J'crois que …

-Il n'y a aucune raison que je saute.

Et en effet, le père de Thibaut s'éloigna d'Enola. Elle déglutit péniblement. Si c'était elle à la place de Thibaut, son propre père l'aurait laissé sauter. Elle le savait.

-PAPA ! Si tu veux parler, monte.

Le père soupira, puis monta les marches. Enola était à la fois ahurie et soulagée, mais Thibaut lui fit un clin d'oeil qui le rassura automatiquement.

-Et au fait, Eno ! Joyeux anniversaire.

Enola sourit. Thibaut l'avait dit devant une tonne d'élève qui se précipitait sur elle pour lui souhaiter. Mais elle se fichait de cette bande d'élève à moitié sur elle. Enola voulait Thibaut, et personne d'autres. Thibaut disparut de la fenêtre quelques secondes pour revenir, et lui lancer un petit paquet qu'elle ouvrit avec délicatesse. Un pendentif dorée, avec écrit son nom dessus. Elle leva la tête vers Thibaut qui lui criait un "Je t'aime", et elle décida de rejoindre Thibaut. Lorsqu'elle entra dans la chambre, elle fit quelques pas hésitant, puis se mit à courir vers Thibaut pour lui marmonner un "Moi aussi".

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» Thibaut Raster ~ Ce garçon là, oui, celui ci
» Donne moi ta patte, Croche. ~ Thibaut.